Cette exposition est consacrée au rapport, si étroit, entre l’homme et l’animal. Les oeuvres exposées présentent le comportement animal de certains humains et le comportement humain de certains animaux sous cinq interprétations distinctes:

Charlotte Caron présente sa série de Portraits où elle dévoile l’animal intérieur de chacun de ses sujets tel des masques invisibles que nous portons au quotidien.

Juliette Drouar explore le comportement animal chez les humains. Et leur tirant le portrait, elle ne nous met plus doute sur l’étroite ressemblance comportemental entre l’homme et animal.

Aref Jdey nous dévoile des portraits photographiques animaliers à travers sa série The Kingdom. Il y capture des regards perçant, émouvant et parfois troublant d’animaux sauvages.

Elia Pagliarino, à travers sa série Contes Sauvages, compulse les héros du quotidien et désorganisent les apparences en mélangeant des caractéristiques humaines et animales. Des personnages hybrides, sauvages et assumés qui nous ressemblent tant.

Marc Socié transpose, dans sa série Hybrides, l’humain et l’animal en fusionnant leur forme et mouvement dans un équilibre parfait. Il nous présentera également un projet dessin, Parc Humain, qui inverse la place de l’humain et de l’animal dans des situations du quotidien et dans son univers singulier.

Comme à son habitude, Me Yael Wolmark nous dévoilera son interprétation juridique.

«Le travail sur les expressions physiques, sonores et sur la démarche animale notamment les techniques de quadrupédie ou de bipédie simienne (grands singes) ont encore récemment été  reprises (« Pourquoi j’ai pas  mangé mon père » avec Djamel Debouze). On se souvient aussi de « La planète des singes »,  le comportement animal suscite soit un phénomène de mimétisme, soit, plus sérieusement,  une source d’inspiration et de réflexion.

Le comportement humain de nos animaux, pas uniquement domestiques,  prête souvent à sourire ou à réfléchir, à tel point qu’ils sont souvent présents dans nos longs métrages. Mais sont-ce des comédiens, voire, pourquoi pas des auteurs !!!!» Yaël Wolmark