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ARTIVISME

➯ Artistes: Raphaël Bouyer, FSTN, Katarina Kudelova, RNST et Géry Rudent

➯ Vernissage: 19/05/2016

➯ Commissaire d’exposition: Isabel Villa Monteiro

AIP a le plaisir de vous inviter à sa prochaine exposition consacrée à l’art engagé: L’Artivisme.

 

De l’écologie à la société, cinq artistes nous livrent leur vérité, leur lutte et leur questionnement : Raphaël Bouyer, FSTN, Katarina Kudelova, RNST et Géry Rudent exposent du 19 mai au 7 juillet 2016. Comme à son habitude, Me Wolmark, fondatrice de AIP, nous dévoilera son interprétation sur le quid de la liberté d’expression.

Pour une nouvelle source de réflexion, venez les rencontrer au vernissage le jeudi 19 mai de 18h à 22h.

 

Dans un univers épuré et apocalyptique, Raphaël Bouyer nous ouvre les portes de notre avenir. Imaginant le monde que nous sommes en train de construire, il peint des scènes telles qu'un jogging, un café en terrasse, une partie de pêche; où ses personnages sont comme abattus, sans espoir,  prisonniers de leurs erreurs. Avec une certaine sensibilité, Il nous montre l’approche que nous aurons avec la nature et l’envie, presque tardive, de préserver l’impréservable. De toute évidence, Raphaël Bouyer nous questionne sur l’écologie et les néfastes que nous infligeons à notre monde.

 

Plongé dans la culture populaire, FSTN (prononcé Fiston) nous met face à la réalité du fonctionnement de notre société. De la politique au divertissement en passant par le système judiciaire, FSTN réalise une étude graphique de nos comportements, nos vices, nos obsessions. Dans ses compositions, intégralement réalisées au stylo bille, il met en scène des clones d’une manière presque caricaturale, à des sujets maîtrisés. Chacun y retrouvera ses références, son histoire, ses ressentis mais repartira avec le même questionnement sur la nature humaine.

 

Katarina Kudelova apprivoise le pétard avec finesse et pureté. Tant tôt d’un ruban enveloppant ses sculptures, mêlant parfaitement le contraste entre l’innocence des animaux qu’elle choisit de représenter tel que le lapin ou la belette, et la violence que dégage le pétard. Tant tôt en l’utilisant comme élément principal de son œuvre. Le pétard en vedette où, mis à part l’aspect ludique que nous en avions enfant, l’union en fait sa force.

Katarina Kudelova nous interroge sur la maîtrise que nous avons de notre destin, sur l’impact que nos choix peuvent avoir sur notre entourage mais aussi et surtout sur la fragilité de l’instant.

 

Malgré des textes de lois qui nous encadrent et revendiquent notre protection, RNST nous dévoile une génération sacrifiée, remplie de haine et d’incompréhension. Une génération face aux failles de notre société qui la place dans un monde d’insécurité et de précarité. RNST utilise le pochoir, le collage, la peinture, le graffiti pour illustrer, tant dans la rue que sur ses toiles, les jeunes de nos jours révolutionnaires, ambitieux mais à la fois si fragiles.

 

Mélangeant plâtre et fils barbelés, Géry Rudent nous plonge dans le questionnement de la liberté d’expression souvent opprimée par notre société ou encore par notre religion. Ses sculptures nous suscitent une remise en question sur notre réelle liberté, mais nous mettent également face à une fatalité qui est le formatage que nous recevons tous avant même notre naissance. Conscient de notre héritage qu’il soit culturel ou sociétal, pouvons nous tisser notre propre destin, telle est la question.

 

 

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