Lada Neoberdina
Péchane
Exposition Collective LE CINEMA
«Nous avons tous un film qui nous a marqué plus que les autres mais par-dessus tout, nous avons tous des images fortes qui sont imprimées à jamais dans nos mémoires.
Des images puissantes et incontournables sont sorties du chaudron du cinéma pour venir nous frapper. Sa créativité n’a pas de limite. Ces images nous influencent, nous poursuivent et correspondent à des souvenirs personnels comme une odeur ou une chanson.
L’affection que nous portons à ces personnages n’est pas que visuelle, elle est connectée à un sentiment ou un souvenir de notre vie. Peindre ou dessiner un personnage est une façon de se l’approprier, d’en donner sa version et de le faire sien.
Ainsi, cette illusion de posséder ce souvenir, ce sentiment ressenti par le biais d’une image, nous conforte et nous rassure. C’est comme inviter à la maison un être autant positif qu’impossible.» Pechane
«Le Sumi-e est une technique de peinture à l’encre de chine empruntée aux chinois par les japonais.
J’utilise cet univers mais ma technique reste européene.
Mon parcours est entièrement composé de coups de chance et de rencontres.
Le rapport à l’image et à la création a toujours été là. J’ai eu la chance de pouvoir développer mes envies de films, de photo, de peinture et de musique
Picturalement, la peinture à l’acrylique est la première technique qui m’ait intéressé. Le sumi-e est venu bien après, par hasard lors du visionnement d’un reportage sur le japon ; pays vers lequel je suis attiré depuis le lycée pour de multiples raisons, et en particulier pour l’histoire du pays et sa culture. L’époque d’Edo (ancien nom de Tokyo) me fascine et bien sûr, les moeurs des samourais. cet interêt m’a conduit à devenir aïkidoka. Outre le fait que cet art martial fait maintenant partie intégrante de ma vie, il m’a également permis de faire de belles rencontres.
L’idée de me perfectionner dans le Sumi-e s’est imposée d’elle même, comme si je ne l’avais pas choisi.
Le Sumi-e fait partie de la culture Zen et du bouddisme. Le simple fait de préparer son encre, permet au peintre de se concentrer sur le motif qu’il réalisera en quelques traits. Ce processus de réflexion permet de dessiner le tableau dans la tête avant de choisir le mouvement parfait pour tracer chaque ligne en une seule fois. Cette technique ne laisse pas la place à l’erreur et force le peintre a penser en reserve pour les parties claires ou blanche, puisque le blanc sera le papier. Le simple fait de peindre en Sumi-e repose. Puis, par la suite, avoir un Sumi-e accroché au mur vous procurera un grand plaisir.
A vous de trouver le sumi-e qui vous convient.»