"Ma peinture ne doit pas être évidente, ni linéaire. C’est une invitation à la découverte. Comme le rêve peut l’être aussi..." Valerie Auriel

"De 2005 à 2012 j'ai fait les ateliers Beaux-arts de la ville de Paris avec les artistes François Bard, Antoni Ros Blasco, Antoine Pétel, Michel Village.

Ma peinture s’inscrit dans la lignée de la figuration onirique et poétique. Mon univers est celui des rêves, de l’inconscient, des archétypes.

Ce qui m’intéresse dans la démarche picturale, c’est de créer des images qui offrent plusieurs sens de lecture, de provoquer l’incertitude. Si ma peinture est figurative, elle n’est pas illustrative. Mon but est de créer une atmosphère qui ouvre la voie à différentes interprétations.

Sur la toile et le papier, j’explore les ambiguïtés de la représentation. Je mixe les techniques pour rendre la complexité du monde visible, suggérer l’invisible. [...]

La serie "Connected"

Depuis l’été 2014, j'ai entrepris une nouvelle série ancrée dans la réalité contemporaine. Ce travail possède une dimension critique, tout en gardant une part de mystère.

Je m’intéresse aux nouveaux modes de communication, au développement des réseaux que l’on dit sociaux. Je peins des portraits de personnes connectées, en réalité complètement coupées de leur entourage, de l’univers extérieur.

Dans leur bulle technologique, elles en oublient l’autre et se laissent absorber par les gadgets technologiques, quitte à en devenir dépendantes. Ces portraits sont ornés de textes (sms, tweet, statut facebook) qui mettent en exergue la solitude, la dépendance du connecté, l’absurdité des situations.

Le bleu dominant des toiles fait référence à la couleur principale des grands sites de réseautage social : facebook, twitter, linkedin… Ils ont choisi le bleu, car c’est la couleur la plus populaire au monde, la couleur de l’intellect et de la confiance… Et c’est aussi la seule que Mark Zuckerberg, daltonien et créateur de Facebook, distingue bien.

"Vanités Contemporaines"

Cette série est complémentaire aux «Connected people». Il s’agit d’une revisitation des natures mortes des maîtres flamands. Fruits et vaisselles sur fond noir peints à l’huile sur panneau de bois. Mais parmi les citrons, les timbales en étain, les pots de terre, se glissent smartphones, tablettes.

Ces objets technologiques, manifestations de notre vanité contemporaine, ne dureront que le temps d’un soupir. Ils ne sont eux aussi que vanités." Valerie Auriel

valerie.auriel.free.fr